Catégorie : ARTISTES INVITES

La mosaiste Marie Jo, artiste invitée pour l’exposition du mois d’Août 2017 à l’atelier Rialto nous parle d’elle même:

Tout d’abord j’ai été séduite par la diversité des matériaux utilisés et la puissance qui émanait des compositions..  que j’ai été amenée à découvrir.
La mosaïque permet de multiples assemblages tant dans les formes, les dimensions et les couleurs. Elle révèle alors des lignes créatrices fortes qui soulignent la nature de la réalisation.

J’y ai trouvé un moyen d’expression qui satisfait pleinement ma créativité.

Marbre, pâte de verre, smalts, ardoise, terre cuite émaillée, galets, mortier, pigments sont les matériaux que j’utilise. Je suis aussi très attirée par l’association bois et mosaïque

Mes réalisations peuvent être imaginaires,  s’appuyer sur des photos, peintures sculptures ou simplement un objet dont la ligne m’inspire.

Pour suivre son actualité vous pouvez consulter son blog:Majosaick

Quand Art et Sciences se mêlent, esthétique et poésie mathématiques se révèlent.

Ma démarche de création textile s’appuie sur la conviction que le tricot ou le crochet sont des outils d’expression artistique à part entière. Mais en les associant à la géométrie hyperbolique, ils suggèrent l’évocation du monde du vivant.
Plissements, ondulations et créneaux sont autant de formes rappelant vagues, flamboiements et autres racines.

Quant à tous ces élastiques, lirettes, laines et boutons, la magie humaine leur réserve un sort bien particulier : végétal ? animal ? minéral ?

Et tout au fond la vie prend forme.

Pour plus d’informations:

www.soeursdelaine.com

Artiste invitée pour l’exposition d’octobre 2016, à l’atelier Rialto, Elyette nous parle d’elle et de son travail:

« Voici quelques mots pour me présenter, et dire le pourquoi de l’art textile

En cessation d’activité, je ne voulais pas me mettre en retraite….

Commencer autre chose, recréer un lien, apprivoiser le temps, rechercher une énième facette de l’Unité, telles étaient mes envies.

Dans un premier temps, le patchwork traditionnel m’a permis de jouer avec les couleurs, les tissus, les formes, et puis la rencontre avec Anne Guibert-Lassalle, ethnologue-plasticienne  a ouvert une dimension nouvelle, lors d’un stage sur la créativité en milieu textile, toujours en découpant et recomposant, je me suis autorisée à entrer dans un autre équilibre : plus de recherche, des moyens différents et nombreux en tout genre,et moins de technique cela me convenait tout à fait.

Créativité et liberté sonnaient vrai avec une multitude de portes à ouvrir sur le senti et non le pensé, en gommant le « machinal ».

Et puis entre tout, trouver la communication, l’amitié, le partage avec des personnes curieuses, entreprenantes.

En imaginant des scènes de la forêt magique, au soufi dans la nuit, ou de l’éolienne, je triture, couds, cherche dans les vêtements mis de côté au cas ou, l’aiguille et les fils remplacent le pinceau.

GIANNA TREVISAN , artiste invitée de l’ association «La création au quotidien2 », est née à San Michele al Tagliamento, Venezia, en 1 950, où elle habite jusqu’à aujourd’hui.
Italienne et vénitienne depuis plusieurs générations, institutrice de formation, elle a travaillé pendant 20 ans dans l’école primaire.
«J’ai une prédisposition naturelle pour l’activité créative, je suis passé ainsi de la broderie à la main avec diverses techniques, à la création de vêtements, et j’ai pratiqué pendant de longues années le dessin, la peinture et la céramique…2 » nous explique Gianna.

« L’incontro fatale » 2006

De 2001 à 2005 Gianna enseigne la technique Biedermeier à l’ Università della Terza Età de Latisana (Udine-Friuli).
En 2006 Gianna a fait ce qu’elle appelle «2 l’incontro fatale2 » avec la technique qui allait lui donner sa véritable voie d’ expression artistique2 : le macramé .
Elle fonce dans sa passion et rapidement elle commence à l’enseigner dans la même université. Avec ses élèves, Gianna a réalisé deux crêches qui ont été exposées en 2010 et 2011 dans le Salon «2 Presepi in villa2 » de la Villa Manin de Passariano (Friuli).

« Ma formation » nous dit Gianna « a évoluée tout au long du temps, puisqu’elle se nourrit du désir de connaître diverses techniques, nouveaux matériaux,mais aussi du recyclage. Ce dernier, le recyclage, à utiliser surtout avec des enfants, nous apprend à produire de la beauté, des créations artistiques pleines de fantaisie, même avec des objets qui sont sous nos yeux tous les jours. Cela nous apprend à regarder autrement ».
Ces paroles de Gianna Trevisan montrent jusqu’à quel point sa démarche créatrice est proche du regard sur l’art qu’a notre association.

Docteur ès lettres, Danielle Dupuis est l’auteur d’une thèse et de nombreuses études sur Balzac et La Comédie humaine.

Élève de l’artiste peintre Claude Tournier dont elle a fréquenté assidûment  l’atelier en région parisienne pendant douze ans, elle a pu y bénéficier d’une initiation à la méthode Martenot.

Elle vit actuellement en Bourgogne.

L’ensemble de son œuvre est éclectique comportant des tableaux figuratifs et toute une gamme de créations abstraites.

Plus d’informations sur son propre site web.

J’ai toujours été attirée par la création sans avoir osé ni eu vraiment le temps de me lancer. J’ai eu un métier passionnant  mais j’ai le regret de ne pas avoir eu de réelle formation artistique, ni théorique ni pratique. Ma pratique est limitée par ces lacunes, mais je cherche à travers elle une expression qui m’est propre.

Je n’ai donc aucune prétention et ne suis poussée que par le plaisir, l’envie de « faire » en me nourrissant de toutes mes rencontres.

Le modelage m’a aidé à « démarrer », à prendre confiance et me confronter aux limites de l’amateur débutant…

Par la pratique du vitrail j’allie la recherche des formes par le dessin avec l’assemblage des couleurs et des textures de verres. C’est un travail exigent et précis au millimètre.

Par la peinture j’expérimente plus librement différentes techniques, principalement  avec de l’acrylique et des encres.

Pourquoi vouloir faire des commentaires sur les objets céramiques que je présente dans cette exposition? Si la forme et l’émaillage sont en harmonie, ils parlent d’eux-mêmes et ceux qui les regardent ou les touchent peuvent y trouver du plaisir.

  En ce qui concerne ce que j’expose aujourd’hui j’ai voulu atteindre un double objectif: concilier la répétition d’une forme et la variété de l’aspect.

Le tournage: même si ces bouteilles ne sont pas exactement semblables (réservons cela à l’industrie), elles ont un air de famille ce qui a nécessité la répétition des mêmes gestes.

L’émaillage: dans ce domaine, tout est permis ou presque; j’ai donc pu apporter toute la fantaisie que la contrainte de la forme n’avait pas permise.

    Ainsi ces 15 bouteilles sont-elles toutes différentes mais indissociables. Voilà d’où vient le plaisir de les regarder.

Christiane Chaumont

     Les mains, miroir de l’âme,

     La terre, révélatrice,

     Mettre dehors,

     Confier à la Terre.

Claude Dhotel

J’ai toujours été intéressé par les restes d’architecture témoignant des constructions humaines qui ont survécu plus ou moins bien au temps.

Au détour d’un sentier d’Aphrodisias ou d’Angkor, la découverte soudaine de ces vestiges fabuleux, témoigne à la fois, de la capacité brillante des hommes à construire des œuvres d’une parfaite harmonie et d’une beauté qui nous interpelle encore, et aussi de la vanité à tenter de laisser sa trace perdurer dans le temps.

Mais la surprise des restes dispersés de ces constructions, ces éléments disparates retrouvés nous permettent peut-être plus volontiers de laisser notre imagination vagabonder sur « la vie » de ces monuments au cours des époques.

C’est cette sensation de « construit-déconstruit » que je tente de faire passer dans mon travail pour laisser l’imagination du visiteur reconstruire « l’histoire » à sa guise.

Jean Michel LECUYER